« PRIX EJICOM DE JOURNALISME » 3 éme EDITION

« PRIX EJICOM DE JOURNALISME » 3 éme EDITION

L’hôtel Pullman de Dakar a refusé du monde ce samedi 19 décembre 2020 à l’occasion de la 3eme édition du prix d’ejicom de journalisme. Une activité qui vise à récompenser les meilleures productions de toutes catégories confondues ( Radio, télé,presse écrite,presse en ligne).

Pour l’édition 2020 le journaliste Ibrahima Khaliloula mbaye de la radio communautaire NIAYES FM se taille la part du lion avec deux prix. Cette dernière à été mise en place par l’ong JED des EEDS en 2010 avec le soutien des guides et scouts du Luxembourg.

Pour sa première participation à ce concours , Ibrahima Khaliloula mbaye vient encore une fois de plus de démontrer la capacité et la volonté des radios communautaires à traiter des questions aussi complexes qu’on y pense en apportant des solutions durables. Cette consécration est le fruit d’un travail de fond sur la  problématique des droits des femmes surtout celles qui sont dans les zones rurales.

Au nombre de 71 postulants de toutes  catégorie confondues le jeune reporter de la radio NIAYES FM mboro sous la direction de Madame khady Diatta Diedhiou s’en est sorti avec la tête haute en remportant le prix spécial DROITS DES FEMMES et le grand prix d’EJICOM 2020.

Le travail de ce jeune journaliste à été couronné par une bourse d’étude d’un montant de 1 800 000, d’un chéque de 200 000, d’un ordinateur portable et d’une tablette.

Cette consécration démontre encore une fois la place des radios communautaires dans le paysage médiatique du sénégal.

Revue annuelle du Plan d’actions stratégique 2020/2025 de JED au CIFOP.

Revue annuelle du Plan d’actions stratégique 2020/2025 de JED au CIFOP.

L’ONG Jeunesse et Développement, émanation du mouvement des Éclaireuses et Éclaireurs du Sénégal a entamé ce samedi 26 septembre, et ce jusqu’à lundi sa revue annuelle du Plan d’actions Stratégique, sa feuille de route sur les 6 ans. Un bilan sous forme de présentation par différents supports, de toutes les activités en cours. L’exercice a réuni l’équipe nationale des EEDS, la direction exécutive, la Mec FONESS, les responsables de projets sous la présence des autorités administratives et politiques. Ces dernières ont salué le partenariat stratégique avec l’ONG qui selon le représentant du préfet d’arrondissement comble l’absence de politique publique face à l’écrasante demande sociale.

Pour le maire de Mboro, JED, comme à son habitude, a apporté son aide et encadrement dans la lutte contre le covid 19 dans tout le département de Tivaouane. Justement, l’apparition de la pandémie à bouleversé tous les plans. L’ONG JED a dû s’adapter au nouveau contexte en réagissant rapidement, par des actions de sensibilisation, de prévention et de soutien aux personnes vulnérables, à la progression de la maladie.

Qu’à cela ne tienne, malgré le ralentissement des activités, les projets mis en œuvre ont enregistré des taux de réussite satisfaisants. Un succès d’étape, confirmé par le rapport de capitalisation présenté par le Commissaire général des EEDS. Moussa Mbaye a qualifié d’approche gagnante, la politique de développement mis en œuvre par JED et adossée aux valeurs du scoutisme. Un modèle qui doit être systématisé et démultiplié comme en attestent les résultats dans le domaine de la protection de l’enfance. Le contenu et l’architecture qui caractérisent les projets de l’organisation doivent d’ailleurs constituer un levier d’intégration des nouveaux venus, a plaidé, ibrahima Guéye, le directeur exécutif.

La première journée de revue a été marquée par une minute de silence et de prières en la mémoire des victimes du naufrage du bateau « Le Joola ».

 

 

La ministre de la Femme a visité les groupements de femmes maraîchères de Ngoumsane.

La ministre de la Femme a visité les groupements de femmes maraîchères de Ngoumsane.

Madame Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du genre et de la protection des enfants a été l’hôte de marque ce jeudi 23 juillet du Centre de formation professionnelle de Ngoumsane, dans la commune de Fandène à Thiès. Une infrastructure construite depuis 1997 par les EEDS pour lutter contre l’exode des jeunes vers les villes et pour la promotion et l’insertion des femmes rurales. Une trentaine de femmes bénéficiant de l’encadrement de JED s’activent dans l’agriculture bio et l’aviculture.
Vers 14 h, une imposante file de voitures tout-terrain s’engouffre dans le mythique centre de Ngoumsane dans la périphérie de Thiès. Le temps est compté. La ministre de la Femme, de la Famille, du genre et de la protection des enfants est passée par Cayar et Pout. Et d’autres étapes sont au programme de cette journée qui s’annonce pluvieux. Donc, c’est au pas de charge que la délégation ministérielle accompagnée du gouverneur de région a visité le périmètre maraîcher de près de 2 hectares que 30 femmes organisées en coopératives exploitent.
Ndèye Saly Diop Dieng a eu droit à une explication du fonctionnement de l’activité par Maguette Niang Diallo. Des plants de salades adaptées à la pluie, de concombres, de tomates, de betteraves, de menthe d’aubergines, de poivrons, de piments et de la fameuse… arthémisia sans aucun produit chimique. Rien que de l’engrais naturel et des pesticides à base végétale malgré les attaques d’insectes visibles sur les feuilles de tomates. Le système d’arrosage est composé d’un puits équipé d’une pompe électrique et raccordée à plusieurs bassins où les nénuphars filtrent l’eau.
Le chef de village de Ngoumsane aussi bien que les responsables des femmes ont remercié la ministre de les avoir prises en compte dans son projet d’appui aux unités économiques féminines du secteur informel impactées par la pandémie de la Covid19 lancés le 20 juillet à Rufisque. Les braves dames de Ngoumsane ont subi, comme partout ailleurs, les effets du coronavirus : perte de recettes à cause de la mévente des produits horticoles, baisse des activités, semences détériorées entre autres. Madame Maguette Niang Diallo s’est dite réconfortée par la promesse de la ministre de les doter de systèmes d’arrosage goutte à goutte et espère un appui en matériels agricoles et semences pour les femmes.
La pandémie du covid19 a fait fermer la garderie d’enfants du centre. Seules, les activités horticoles et de transformation, ainsi que l’aviculture continuent de fonctionner dans ce projet mis en place par les Éclaireuses et Éclaireurs du Sénégal.
Clarifier les valeurs pour renforcer la santé reproductive : L’ONG JED forme 10 acteurs associatifs.

Clarifier les valeurs pour renforcer la santé reproductive : L’ONG JED forme 10 acteurs associatifs.

L’ONG Jeunesse et Développement des Éclaireuses et Éclaireurs du Sénégal, forte d’une riche expérience communautaire et de soutien aux initiatives de transformation sociale est soucieuse des problèmes de santé publique et social. C’est ainsi que JED organise du 11 au 13 août à son siège à Dakar, avec le financement de Amplifychange, un atelier de clarifications des valeurs sur les droits en santé sexuelle et Reproductive.
Le concept de clarification des valeurs n’est pas une idée abstraite ni un slogan creux. Il renvoie aux choses auxquelles nous tenons et que nous jugeons importantes. Elle est donc à la fois une théorie et une intervention. Les valeurs influencent notre conduite et notre vie, guident nos choix ou nos jugements face aux comportements et aux évènements. Parmi les partenaires engagés aux côtés de JED dans la mise en œuvre du projet, les Scouts du Bénin, L’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie du Mali, le Réseau ivoirien des jeunes contre le sida, les Scouts du Niger et SOS JD du Burkina chef de file de ce consortium.
Dix acteurs associatifs : membres de l’Alliance Droit et Santé, étudiants en santé et en Droit, des jeunes et des femmes du projet sont formés. Ils seront capacités pour maîtriser les acquis et les défis des Droits à la santé sexuelle et reproductive au Sénégal, décrire et analyser les valeurs qui sous-tendent les convictions et les attitudes actuelles et enfin définir les prochaines étapes du processus.
Ces #OSC seront à leurs tours des relais dans mise en œuvre du projet par des actions concrètes.
Le chantier est vaste, les défis majeurs. Dans les pays membres du Partenariat de Ouagadougou comme le Sénégal, les Droits à la santé sexuelle et reproductive se heurtent à des valeurs construites qui régulent la vie sociale. Le tabou est opposé à certains sujets sensibles comme la sexualité et certains acteurs, notamment les défenseurs de service et demandeurs de soins, sont frappés de discriminations. Les jeunes filles et les femmes ayant le rôle de maternité en sont les premières victimes en raison des inégalités de genre et de sexe. L’autre discrimination relève de l’âge. Leur jeunesse serait un symbole de non-maturité, leur parole peu prise en compte dans les processus décisionnel. Tous ces facteurs bloquants ont des conséquences sur leur santé, leurs droits et en définitive, les expose aux vulnérabilités, à la précarité et aux violences. C’est cette situation qui appelle à la clarification des valeurs liées aux #DSSR.
Seconde chance pour futurs maraichers

Seconde chance pour futurs maraichers

Le mardi 07 juillet s’est ouverte au CIFOP de MBORO une formation en techniques de maraîchage destinée à des diplômés de l’enseignement supérieur afin de les aider à monter leurs propres projets générateurs de revenus.

Cette formation va bénéficier à 10 champions entrepreneurs agricoles issus du projet « Seconde Chance » qui cherche à réorienter des diplômés-chômeurs vers l’auto-emploi grâce à la création d’activités génératrices de revenus dans l’agriculture et l’élevage. Durant quinze, du lundi au samedi, ils vont acquérir les connaissances théoriques et pratiques pour la maîtrise technique de culture maraîchère, la confection de planches, la réalisation ou l’actualisation de plan d’affaires (business plan) ou le tableau de gestion financière pour tout type de culture. La formation éclatée en 9 modules comprend une imprégnation de l’environnement juridique du travail, et des règles de santé, de sécurité et de protection de la nature. Grâce à JED qui a rendu possible cette reconversion avec le soutien des partenaires EDC et Mastercard, ces futurs autoentrepreneurs agricoles vont maîtriser les techniques d’aménagement de site, l’installation de pépinière, l’entretien des cultures, la récolte et la conservation.

 

Grâce à leur niveau d’études, nul doute que ces champions vont facilement assimiler les cours. Parmi les profils, des ingénieurs en développement durable, des spécialistes en Banque-Finance, en Énergie renouvelable ou encore agronomie.

Pour rappel, la formation mise en place par le projet Apte, Amélioration des performances de travail et d’entreprenariat au Sénégal sur la période 2016/2021, est une initiative qui fait suite à une directive du président de la République consistant à accorder la priorité à l’enseignement des Mathématiques, des Sciences, de la Technologie et de l’entreprenariat. Le projet Apte, présent dans région du Sénégal, à pour objectif général d’institutionnaliser les programmes en matière d’employabilité des jeunes dans les sous-secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle, de la société civile et du secteur privé.

 

5 Juin, Journée Mondiale de l’Environnement

5 Juin, Journée Mondiale de l’Environnement

JED dans l’écologie depuis le départ

UN CHOIX HISTORIQUE

Les actions de terrain pour la défense de l’Environnement menée par JED ne datent pas d’aujourd’hui. Dans les années 1970, en partenariat avec les boys scouts, garçons et filles, et de différentes nationalités, française, belge, italienne, Luxembourgeoise, finlandaise, américaine… des campagnes de reboisement ont été régulièrement organisées avec des

communautés locales. Elles ont eu lieu dans des zones lacustres et dans l’espace continental. L’organisation s’était illustrée dans la promotion des cuisinières faites d’argile et de fourneaux métalliques afin de préserver la forêt menacée par la coupe de bois. Au fil des années, JED a capitalisé cette expérience en développant de nombreux projets. Ainsi elle a ouvert une filière en agroécologie au centre Cifop, lancé dans la région de Thiès un projet de promotion d’apiculture moderne 2017/2021 et un projet de restauration des forêts et des écosystèmes côtiers.

EN PLEINE DANS LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE

L’ONG Jeunesse Et Développement et l’ensemble de son conseil d’administration ont décidé de mettre en place un système de management de l’environnement pour une transition écologique durable couvrant l’ensemble des activités, des programmes et projets conduits sur ses sites d’intervention au Sénégal. L’ONG JED s’engage à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires dans une démarche de qualité pour prévenir les risques pour l’Hygiène, la Santé et l’Environnement.
Cet engagement s’étend au respect des règles de bonne la gouvernance, des droits de l’homme, des relations et conditions de travail, des partenaires et des communautés.

L’Ong JED a intégré dans son plan stratégique 2020 – 2025 la transition écologique comme une priorité.
La transition écologique sera définie comme une réponse et une évolution vers un nouveau modèle de développement durable qui renouvelle nos façons de consommer, de produire, de travailler, de vivre ensemble pour répondre aux grands enjeux environnementaux (changement climatique, rareté des ressources, perte de la biodiversité et multiplication des risques sanitaires) auxquels notre planète est confrontée.

Cette transition écologique favorisera :
la promotion de l’éducation environnementale pour un changement de comportement;
la « croissance verte/bleue » qui est un mode de développement économique respectueux de l’environnement qui concerne les éco-activités (assainissement de l’eau ; gestion intégrée de côtes et zones humides ; recyclage et valorisation énergétique des déchets ; dépollution des sites, énergies renouvelables et efficacité énergétiques) et les secteurs d’activité traditionnels (transports, agriculture et bâtiment) ;
la création d’emplois ;

la protection et la restauration des écosystèmes.
Le respect des normes, lois et règlements permettra ultérieurement de mesurer les changements et les impacts de son activité sur l’environnement par le biais d’Etude d’Impact Environnemental, d’audit social et de conformité environnementale.
Un enjeu majeur.

Aujourd’hui, la prise de conscience de la nécessité de préserver l’environnement est une réalité à tous les niveaux de décision en fonction des problèmes environnementaux spécifiques à résoudre : pouvoir central, décideurs locaux, acteurs privés, organisations non gouvernementales, associations communautaires et populations locales.
Ainsi chaque acteur doit jouer sa partition en intégrant des objectifs environnementaux dans ses actions de tous les jours.
L’ONG JED est convaincue que c’est dans cette optique d’engagement de tous, de contribution de toutes les parties, de synergie des ressources qu’il sera possible de parvenir à une maitrise des impacts environnementaux.
C’est pourquoi cette option de transition écologique va transcender l’organisation de JED. En effet, tous les domaines d’intervention vont intégrer la dimension écologique dans leur planification, actions et modes de fonctionnement.