L’ONG Jeunesse et Développement des Éclaireuses et Éclaireurs du Sénégal, forte d’une riche expérience communautaire et de soutien aux initiatives de transformation sociale est soucieuse des problèmes de santé publique et social. C’est ainsi que JED organise du 11 au 13 août à son siège à Dakar, avec le financement de Amplifychange, un atelier de clarifications des valeurs sur les droits en santé sexuelle et Reproductive.
Le concept de clarification des valeurs n’est pas une idée abstraite ni un slogan creux. Il renvoie aux choses auxquelles nous tenons et que nous jugeons importantes. Elle est donc à la fois une théorie et une intervention. Les valeurs influencent notre conduite et notre vie, guident nos choix ou nos jugements face aux comportements et aux évènements. Parmi les partenaires engagés aux côtés de JED dans la mise en œuvre du projet, les Scouts du Bénin, L’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie du Mali, le Réseau ivoirien des jeunes contre le sida, les Scouts du Niger et SOS JD du Burkina chef de file de ce consortium.
Dix acteurs associatifs : membres de l’Alliance Droit et Santé, étudiants en santé et en Droit, des jeunes et des femmes du projet sont formés. Ils seront capacités pour maîtriser les acquis et les défis des Droits à la santé sexuelle et reproductive au Sénégal, décrire et analyser les valeurs qui sous-tendent les convictions et les attitudes actuelles et enfin définir les prochaines étapes du processus.
Ces #OSC seront à leurs tours des relais dans mise en œuvre du projet par des actions concrètes.
Le chantier est vaste, les défis majeurs. Dans les pays membres du Partenariat de Ouagadougou comme le Sénégal, les Droits à la santé sexuelle et reproductive se heurtent à des valeurs construites qui régulent la vie sociale. Le tabou est opposé à certains sujets sensibles comme la sexualité et certains acteurs, notamment les défenseurs de service et demandeurs de soins, sont frappés de discriminations. Les jeunes filles et les femmes ayant le rôle de maternité en sont les premières victimes en raison des inégalités de genre et de sexe. L’autre discrimination relève de l’âge. Leur jeunesse serait un symbole de non-maturité, leur parole peu prise en compte dans les processus décisionnel. Tous ces facteurs bloquants ont des conséquences sur leur santé, leurs droits et en définitive, les expose aux vulnérabilités, à la précarité et aux violences. C’est cette situation qui appelle à la clarification des valeurs liées aux #DSSR.