PROJET APTE

PROJET APTE

APTE-SENEGAL

Amélioration des performances de travail et l’ Entreprenariat

Contexte initial, problématique général.

Le Projet vient aider le gouvernement sénégalais à mettre en œuvre l’une des thématiques contenues dans la Directive N°1 du Président de la République à l’issue du conseil présidentiel sur les recommandations des Assises de l’Education et de la Formation. Cette directive stipule que : « La priorité sera désormais accordée à l‘enseignement des Mathématiques, des Sciences, de la Technologie et de l’Entreprenariat. ».

L’objectif général de ce projet est d’institutionnaliser au Sénégal, à travers une phase pilote, les programmes en matière d’employabilité des jeunes dans les sous-secteurs de l’éducation et de la formation professionnelle, de la société civile et du secteur privé.

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Description du projet et des actions

APTE-Sénégal renforce les capacités des jeunes à travers : 

  1. Des modules de préparation à l’emploi et à l’entreprenariat,
  2. Des activités pratiques en entreprenariat et orientation professionnelle,
  3. Un accès aux services de transition vers l’emploi.

Composante 1 : Développer et mettre en œuvre un curriculum durable de compétences transférables dans les collèges

Composante 2 : Adapter et mettre en œuvre un curriculum d’aptitude au travail et un programme de transition de l’école vers le travail dans les écoles MFPAA

Composante 3 : Développer la capacité de partenaires locaux-clés pour offrir et supporter l’employabilité durable et les programmes de transition école-travail

Composante 4 : Documenter, tirer les leçons et répliquer l’initiative d’employabilité.

Date de début et date de fin du projet :

2016-2021

 

Zone d’intervention :

7 régions à savoir :

  1. Sédhiou,
  2. Thiès,
  3. Ziguinchor,
  4. Kédougou,
  5. Kolda,
  6. Tambacounda,
  7. Diourbel

L’ONG JED est le partenaire d’exécution dans les régions de Thiès et Diourbel.

Bénéficiaires :

  1. 23 000 élèves dans 200 CEM
  2. 7 000 apprenants dans 50 CFP
  3. 500 étudiants dans 10 universités
  4. 1600 enseignants

• Résultats obtenus (En fonction de l’état d’avancement du projet) dans les régions de Thiès et Diourbel

  • Diagnostics participatifs et plans d’actions dans 85 établissements de Thiès et 29 de Diourbel.
  • 85 CEM et 17 CFP enrôlés à Thiès
  • 22 CEM et 7 CFP enrôlés à Diourbel
  • 8285 élevés enrôles à Thiès et 2874 à Diourbel dans les CEM
  • 1234 apprenants enrôlés à Thiès et 356 à Diourbel dans les CFP
  • 83 clubs entrepreneuriat mis en place à Thiès et 29 à Diourbel
  • 504 enseignants à Thiès et 170 à Diourbel formés sur modules APTE au travail et SILC
  • 85 chefs d’établissements à Thiès et 29 à Diourbel formés sur modules APTE au travail et SILC
  • Les activités des clubs des CEM et CFP enrôlés :
ACTIVITES THIES DIOURBEL
Visites d’entreprise            77             29
Journées portes ouvertes JPO            71             29
Activités génératrices de revenus AGR            60             22
activités de service communautaire 63             29

 

CREPE

CREPE

CREPE

Centre de Ressources Educationnelles et de Promotion des Enfants

Contexte initial, problématique général.

En collaboration avec les Guides et Scouts du Luxembourg à travers l’ONGD, JED a lancé plusieurs actions de développement communautaire dans la zone de Mboro et ses environs. Les résultats de ces actions engagées ont abouti à la création en 2004 du projet de promotion de la santé communautaire dénommé JAPPOO. La présence régulière des enfants talibé dans les locaux de JAPPOO amène l’ONG à mener une enquête de référence sur les enfants  en général et ceux des daaras (talibés). Une telle enquête a décelé dans la commune de Mboro et ses environs un nombre d’enfants important dans une situation de grande vulnérabilité. Ils s’agissaient notamment des enfants en rupture scolaire, des enfants talibés, des enfants en situation de handicap, des enfants dans les pires formes de travail

Une telle situation nourrit l’ambition de l’ONG JED, en partenariat avec l’ONG des Scouts et Guides de Luxembourg, de poursuivre sa mission d’améliorer les conditions de vie des populations et de renforcer son engagement dans la promotion des droits des enfants et leur protection. Ainsi, 2009, verra naitre le Centre de Ressources Educationnelles et de Promotion des enfants (CREPE) pour une meilleure prise en charge de ces enfants.

Sur ce chantier, il fallait une offre éducative inclusive et participative bâtie sur la charpente de l’école formelle avec une plus-value marquant sa spécificité par la nature de ses bénéficiaires. En outre, il fallait également une proposition pour s’ouvrir à la communauté afin de bâtir une dynamique communautaire qui tient compte des défis qui interpellent tous les acteurs. Enfin il fallait donner aux actions du projet une caution institutionnelle pour davantage accompagner l’Etat dans ses différentes politiques sectorielles.

Sur ce chantier, il fallait une offre éducative inclusive et participative bâtie sur la charpente de l’école formelle avec une plus-value marquant sa spécificité par la nature de ses bénéficiaires. En outre, il fallait également une proposition pour s’ouvrir à la communauté afin de bâtir une dynamique communautaire qui tient compte des défis qui interpellent tous les acteurs. Enfin il fallait donner aux actions du projet une caution institutionnelle pour davantage accompagner l’Etat dans ses différentes politiques sectorielles.

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Description du projet et des actions.

Le CREPE ; Centre de Ressources Éducationnelles et de Promotion des Enfants est un projet de prise en charge inclusive des enfants en situation de grande vulnérabilité. Il offre un ensemble de services à base communautaire afin de promouvoir les droits des enfants et de développer en eux des compétences de vie courantes, un savoir et un savoir être.

Sa vocation principale est de restaurer aux enfants en situation de grande vulnérabilité leur droit éducatif par le recyclage et la réinscription dans les structures d’éducation, de formation et ou de préparation à l’insertion. Il promeut une approche dynamique et inclusive favorisant à la fois une éducation de qualité basée sur l’entrée par les compétences ; sur la méthode scoute et la participation communautaire.

Dans la proposition du projet CREPE,

les actions sont organisées autour de 5 axes :

1. L’accès et la réinsertion dans le système éducatif formel et/ou non
  • Le retrait des enfants : En premier lieu, il est question recueillir ces enfants et de susciter chez eux l’espoir d’un avenir meilleur. De concert avec les acteurs communautaires, les enfants sont identifiés, l’enrôlement négocié avec l’enfant et ses parents.
  • L’éducation alternative : Les enfants, accueillis au centre, bénéficient d’une éducation alternative. L’offre éducative propose des activités d’alphabétisation en français, des cours d’éducation religieuse, de micro jardinage, de mini élevage, d’informatique, d’art plastique et d’art scénique.
  • La réinsertion : il s’agit du placement dans les structures éducatives (écoles/centres de formation) et l’accompagnement vers l’insertion socioéconomique. Après un moment au centre et des temps d’évaluation, les enfants sont réorientés, certains dans les écoles ordinaires formelles, d’autres dans les ateliers de formation professionnelle.
La protection des enfants
  • La déclaration des enfants à l’état civil : Cette étape est primordiale dans le cadre de la protection des enfants. Ce travail est réalisé avec la collaboration de la Mairie, du Tribunal, de la Maison de justice. Il est également organisé un paquet d’activités d’information, d’éducation et de communication dans le but de changer le comportement des parents, des frères et sœurs, et de créer un réflexe communautaire pour la déclaration des enfants à l’état civil.
  • Le suivi sanitaire, psychosocial et nutritionnel des enfants : Cette offre constitue un volet important dans la stratégie de protection et de promotion des enfants du centre CREPE. En effet, la prise en charge de l’enfant doit être intégrale. Sur ce volet précis, une collaboration avec les structures sanitaires de la zone facilite souvent la prise en charge de ces enfants. Au niveau du centre, une commission santé s’occupe du suivi et des premiers soins ainsi que le suivi nutritionnel.
  • Le parrainage des enfants : Le centre en collaboration avec l’association des maitres coraniques, des comités de veille, des Ndeyu Daaras organise chaque année le parrainage des enfants talibés et des daaras. Au-delà de ce travail communautaire, il s’en suit un recensement des partenaires, des bonnes volontés et le placement, des enfants dans le besoin, dans les familles.
  • La médiation et le suivi des enfants en conflit avec la loi : Le centre, à travers sa commission 2P (Parrainage & Protection) est devenu une référence des communautés concernant ces enfants en conflit avec la loi.
  • La dimension de veille enfance et alerte de proximité : Dans chaque quartier, il est installé un comité de veille, d’alerte et de protection des enfants. Ces comités s’activent dans le suivi des naissances, le travail des enfants, le parrainage des enfants talibés, l’inscription et le maintien des enfants à l’école.
  • La mise en œuvre d’un programme d’IEC/CCC : il est mené à l’endroit des communautés mais aussi des enfants talibés. Pour les parents, l’objectif est le changement de comportement et pour les enfants talibés, c’est de les permettre d’acquérir une meilleure condition de vie et d’apprentissage
La promotion de la participation des enfants

C’est une thématique qui occupe une place importante dans le processus éducatif des enfants. En effet, l’objectif est d’installer des compétences chez les enfants. Dans ce processus, il est organisé les clubs au centre (Arts plastique et scénique, Journalisme, Théâtre, Football, Arts martiaux, etc.), et les gouvernements scolaires au centre, dans les écoles, et les conseils municipaux des enfants dans les différentes communes d’intervention. 

La mobilisation sociale et communautaire autour de l’éducation pour tous

Cette action mobilise tous les acteurs à la base autour de la proposition du CREPE. Différentes activités sont prévues dans ce cadre notamment l’installation des comités de veille et la protection des enfants, les activités de communication / de sensibilisation de masse, etc.

La découverte

Ce paquet donne aux enfants bénéficiaires l’occasion de visiter des sites importants et de découvrir pleines de choses dans leur localité et ailleurs. C’est pourquoi il est proposé ici des enquêtes communautaires, des sorties pédagogiques, etc.

Date de début et date de fin du projet :

2009… depuis son lancement, le projet travaille sur des accords-cadres de 3 ans. le dernier c’est de 2018 à 2021

Zone d’intervention :

Le projet est localisé dans la région de Thiès, dans le département de Tivaouane. Son centre d’accueil et d’encadrement des enfants se trouve dans la commune de Mboro. 

Bénéficiaires :

  • Enfants en situation de grande vulnérabilité (Enfants talibé ; Enfants en rupture scolaire ; Enfants dans les pires formes de travail ; Enfants en situation de handicap ; etc.) = 150 / an
  • Les familles des enfants = 150 / an
  • Les acteurs communautaires (Délégués de quartier ; Imams ; Maitres coraniques ; Agents de santé ; Relais (femmes) = 80 / an
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Résultats obtenus

Depuis son avènement, le centre s’est attelé à la noble mission de promouvoir la participation et la protection des enfants et surtout ceux en situation de grande vulnérabilité. Il a ainsi réussi dans ses 10 ans à offrir aux enfants du département de Tivaouane un cadre d’épanouissement et de sécurité et aux acteurs un dispositif efficace permettant à chacun d’apporter sa contribution à la mission de protection et de promotion des enfants.

Dans ces 10 ans, le centre CREPE s’est illustré comme une bonne pratique en matière de promotion et de protection des enfants et surtout l’offre d’alternatives aux enfants en situation de grande vulnérabilité.

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Entre 2018 à 2019, le CREPE a réalisé des acquis considérables à savoir :

  • 949 enfants en situation de grande vulnérabilité ont bénéficié d’une éducation de qualité : 152 au CREPE ; 51 en formation professionnelle au CIFOP ; 25 au Centre de couture ; 27 au niveau des ateliers de quartiers ; 167 dans les pôles de daaras ; 455 dans les écoles ordinaires et 72 ont accédé au Collège d’Enseignement Moyen après avoir bien sûr passé au CREPE, puis être réorientés dans les écoles ordinaires.   
  • Dans ce lot ci-dessus : 152 au CREPE ; 51 en formation professionnelle au CIFOP ; 25 au Centre de couture ; 167 dans les pôles de daaras ont bénéficié du service nutritionnel, du suivi psychosocial et sanitaire
  • La création de 5 classes pilotes d’alphabétisation enrôlant 8 daaras
  • 6958 enfants âgés de 5 à 15 ans ont bénéficié d’animation socioéducative et de renforcement scolaire pendant les vacances dans les communes de Mboro ; Darou Khoudoss, Taïba Ndiaye, Tivaouane, Mèouane et Pambal
  • 660 frères et sœurs sont renforcé en technique d’animation en milieu socioéducatif ; les techniques de renforcement pédagogique en français ou en calcul ; sur la protection des enfants
  • La création et l’accompagnement du conseil municipal des enfants dans 3 communes (Mboro, Darou Khoudoss, Taiba Ndiaye)
  • La mise en œuvre de la veille enfance communautaire dans les différents quartiers de Mboro a contribué à l’inscription des enfants dans les structures éducatives, la disponibilité de l’état civil, le retrait des pires formes de travail des enfants et la protection contre les abus, viols et exploitation.

PAMA

PAMA

P.A.M.A

Promotion de l’Apiculture Moderne et de l’Agro-écologie

Le plateau de Thiès est une zone où, avant la sécheresse des années 60, l’eau coulait en permanence et s’y pratiquaient diverses activités agricoles et de cueillettes. Aujourd’hui, l’environnement de cet écosystème est visiblement affecté par une forte dégradation due essentiellement à divers facteurs : la sécheresse, les défrichements agricoles, le pâturage, les coupes clandestines et les passages répétés des feux de brousse.

Considérée comme une zone naturelle de production agricole, le plateau de Thiès fournit à travers sa frange côtière (les Niayes) l’essentiel de la production horticole du Sénégal et participe à l’approvisionnent de la plupart des capitales de la sous-région. Cependant le type d’agriculture pratiqué dans la zone est trop dépendant des intrants chimiques, ce qui occasionne beaucoup de problèmes : dégradation et abandon des terres cultivables, baisse de la qualité des produits et des rendements agricoles, pollution de l’environnement, effets néfastes sur la santé   des producteurs, des consommateurs et des populations environnantes.

 Il découle ainsi de cette situation un certain nombre de problèmes qui influencent directement la qualité de vie des populations : assèchement des cours d’eau et abaissement de la nappe souterraine, affectant ainsi la production agricole et les autres activités économiques. Cela se traduit par un abandon progressif de l’activité agricole, une baisse drastique des revenues des familles, un accroissement du chômage et de l’exode rural.

En outre, après plusieurs années de recherche action sur les pratiques agricoles dans la zone, il est ressorti la nécessité d’améliorer les pratiques et les orientations en matière d’agriculture pour une meilleure articulation entre la gestion durable des ressources, la dimension écologique de l’activité ; la qualité des productions et la qualité de vie des populations.

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Description du projet et des actions

L’action proposée consiste à promouvoir les pratiques agroécologiques et la pratique de l’apiculture moderne dans les villages d’intervention pour permettre de profiter durablement des ressources naturelles sans porter atteinte à leur environnement.

Pour se faire, le projet va axer ses interventions sur :

  • La sensibilisation et la conscientisation des populations afin d’adopter les bonnes pratiques pour la sauvegarde de l’environnement.
  • La formation des groupes cibles aux techniques d’apiculture moderne.
  • L’organisation des groupes cibles en groupements de production apicoles.
  • L’équipement des groupements constitués en matériels et équipements d’exploitation et de production apicoles
  • Le renforcement des capacités en techniques apicoles, en bonne gouvernance et en gestion financière des membres des organisations.
  • La formation et l’encadrement de jeunes aux techniques de production agroécologiques
  • Le suivi technique de l’ensemble des activités du projet.

Date de début

Janvier 2017

 

Zone d’intervention :

Plateau de Thiès (Courant une partie des régions de Thiès, Diourbel et Lougua)

Bénéficiaires :

Directs : Ils sont constitués par les populations rurales aux revenus faibles dans les zones d’intervention : anciens apiculteurs, agriculteurs (hommes, femmes et jeunes), mais également des jeunes et adultes du plateau de Thiès désireux de suivre une formation en Agroécologie.

Indirects : Ils sont formés par les familles des bénéficiaires et leurs membres, mais également les organisations de la société civile, les services techniques et les autorités locales dans le plateau e Thiès.

Réalisations majeures :

R1 : Les agriculteurs renforcés sur les techniques modernes de production de l’apiculture pratiquent l’activité dans les zones d’intervention : 2125 Apiculteurs touchés depuis de début du projet. 

R2 : L’ensemble des apiculteurs formés sont encadrés dans des groupements de production et sont dotés d’équipement de production : 2000 tenues apicoles distribuées, 1238 Ruches installées, des lots de petits équipement d’exploitation et de production sont mis à leur disposition.

R3 : Du miel de qualité est disponible dans les zones d’intervention : 5971 Kg de miel sont produits et vendus entre 2017 et 2019.

R4 : Le potentiel végétal et mellifère de la zone d’intervention est renforcé par les activités de reboisement : 50 000 Plants reboisés entre 2017 et 2019

R5 : 500 familles bénéficiaires de foyers améliorés ont réduit de 50% leur utilisation de bois de chauffe : 500 Foyers améliorés mis à disposition

R6 : L’expertise technique en matière d’agroécologie est renforcée dans la zone par la formation et le renforcement de capacité des acteurs en agroécologie : 17 jeunes ont suivi une formation diplômante au CIFOP et 20 moniteurs endogènes sont capacités aux pratiques agroécologiques 

CIFOP

CIFOP

CIFOP

Le Centre International de formation pratique

une structure de formation professionnelle mis en place par les Eclaireuses et Eclaireurs du Sénégal.

L’Enseignement technique et la Formation professionnelle, de par leurs finalités éducatives sont orientés vers l’insertion socio professionnelle et le développement du secteur économique. En effet, Ils sont inscrits dans l’optique d’une articulation formation/emploi. Par conséquent la Formation professionnelle et technique est considérée comme un moteur de développement économique et social, national et local.

Aujourd’hui, Plus d’un millier d’élèves âgés de dix-huit à vingt-sept ans s’inscrivent annuellement dans les cycles moyen et secondaire. Le très faible taux de réussite aux examens du BFEM et du Baccalauréat laisse entrevoir des déperditions scolaires considérables. Cette situation de fait pose la problématique de la scolarisation des enfants (garçons  et filles)  qui constitue un goulot d’étranglement pour certains parents qui vivant dans la précarité n’arrivent pas à supporter les coûts de scolarité de leurs progénitures. Conséquences : un grand nombre d’entre eux  finit après plusieurs années par abandonner l’école sans aucun savoir-faire. Ils se retrouvent ainsi dans la rue, et acquièrent, au contact de certaines connaissances hasardeuses, de nouveaux comportements contraires à leur éducation de base avec une atteinte parfois grave de leur moralité.

Aujourd’hui, parler du processus de développement de lutte contre la marginalisation et l’exclusion de cette frange de catégorie sociale, passe nécessairement par le créneau de la préparation, de la formation de ces jeunes au métier d’avenir d’autant que l’un des axes stratégiques de la politique de la formation professionnelle et technique du Sénégal est l’intégration de l’apprentissage dans le dispositif national. Cette volonté des pouvoirs publics, fondée sur le vœu d’une grande frange des acteurs économiques et sociaux du pays constitue une révolution dans le secteur de l’éducation et de la formation.

Le développement du pays  doit passer nécessairement par la disponibilité de ressources humaines qualifiées en quantité suffisante, qualifications devant se traduire en compétences (savoir-faire, connaissances et comportements) en phase avec la demande en main d’œuvre qualifiée.

Les entreprises, qui ne trouvent pas sur le marché du travail les profils répondant à leurs besoins, ne peuvent pas évoluer en rythme et en qualité de production. Ainsi une entreprise qui souhaite s’installer, élargir son activité, ouvrir un nouveau site de production, doit s’assurer dans un premier temps de la disponibilité des profils professionnels nécessaires à son extension.

C’est dans ce souci de récupération, d’insertion, de limitation de l’immigration clandestine de ces jeunes que le CIFOP offre aux jeunes filles et garçons la possibilité d’un choix parmi 10 métiers.

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Description du projet et des actions

Le Centre International de formation pratique (CIFOP) est une structure de formation professionnelle mis en place par les Eclaireuses et Eclaireurs du Sénégal. Il permet aux jeunes (femmes et hommes) de suivre une formation qualifiante dans différents corps de métiers :

  • Ouvrages métalliques
  • La mécanique automobile
  • Le dessin bâtiment
  • La coupe couture
  • La menuiserie bois
  • La coiffure
  • L’agro-écologie
  • La poterie-céramique
  • Le MultiMedia
  • La plomberie sanitaire

Le centre participe aussi au renforcement des capacités entrepreneuriales et à l’accompagnement de la population et des organisations de la société civile dans diverses activités de développement. Le centre est situé dans une zone industrielle où sont installées deux grandes entreprises minières du Sénégal. Par ailleurs la demande en main d’œuvre qualifiée dans la localité est très forte.

Date de début et date de fin du projet :

Le CIFOP est en activité depuis 1986 et certifie chaque année des jeunes filles et garçons de façon continue

 

Zone d’intervention :

Le CIFOP se situe à Mboro dans le département de Tivaouane mais accueil des jeunes venant de partout

Bénéficiaires :

Pour le Volet classique : les jeunes âgés de 18 à 35 ans aptes physiquement ayant le niveau de la troisième secondaire

Pour le volet apprentissage : des enfants de niveau faible,  venant des écoles arabes ou coranique.

L’effectif de Cifop tourne autour de 240 apprenants 

Partenaires

  • L’ONGD
  • L’ONFP
  • 3FPT
  • AMICHI / APROSEM

Partenaires

 

BÂTIMENT

Mécanique Automobile

Ouvrages métalliques

Plomberie

photovoltaïque

COUTURE

Agroécologie

Menuiserie Bois

Multimedia

 

Coiffure

 

ÉCLAT (Être Comme Les Autres et pour Toujours)

ÉCLAT (Être Comme Les Autres et pour Toujours)

ECLAT

 (Etre Comme Les Autres et pour Toujours) 

«Disons Stop à la violence faite aux enfants»

En dépit du fait que la région de Matam regorge de potentialités économiques importantes dans les domaines agrico-sylvo pastoral, minier et d’un important flux financier résultant de transferts de capitaux des émigrés, la pauvreté touche environs 45,2% parmi les 58 462 ménages que compte la région. Cette pauvreté et la déperdition scolaire entre autres constituent des déterminants du phénomène des enfants de la rue ou dans une situation de précarité. Elle a suscité chez les populations l’adoption de diverses stratégies destinées à faire face à la crise. Celle-ci a eu un impact particulièrement dévastateur sur les groupes les plus vulnérables dont les enfants constituent l’écrasante majorité. S’ils ne sont pas laissés à eux-mêmes, ils sont exploités, ne vont pas à l’école et abattent des travaux pénibles et souvent dangereux. Selon le BIT, un enfant âgé de moins de 18 ans qui est hors du circuit éducatif est considéré comme enfant travailleur.
A Matam, plus de 7.000 enfants sont dans cette situation d’errance dans la rue, tant il est fréquent de voir les enfants qui à longueur de journée font un incessant va et vient à la recherche de leur pitance. L’ampleur exacte de ce phénomène banalisé est très difficilement quantifiable dans la région, à cause des multiples facteurs culturels qui leur sont associés.

 

 Le projet Etre Comme Les Autres et pour Toujours « Disons Stop à la violence faite aux enfants » (ECLAT) est une réponse à la lancinante question des conditions de vie des enfants talibés et des enfants en situation d’errance à Matam ; question qui reste jusqu’ici un fléau dans l’ombre. Fondé principalement sur les orientations de la Stratégie nationale de protection de l’enfant (SNPE), ce projet qui s’étend sur 3 ans vise à contribuer à l’amélioration des conditions de vie et d’apprentissage de ces enfants dans les daaras.

Ainsi, dans le souci d’appuyer le gouvernement du Sénégal dans sa mission régalienne d’éducation des enfants, l’ONG JED en partenariat avec les acteurs locaux tente de propulser une dynamique communautaire afin d’améliorer les conditions de vie de ces enfants à Matam.

La stratégie consiste à travers le dispositif mis en place à Matam avec les acteurs locaux  de susciter la participation communautaire afin de contribuer efficacement à la réduction de la vulnérabilité des enfants face à la maltraitance, notamment, en améliorant leur cadre de vie et d’apprentissage, en conscientisant les parents sur les droits de l’enfant, et en mettant en place un mécanisme de veille et de protection contre la maltraitance et les PFTE dans les villages ciblés par le projet. Par ailleurs, les maitres coraniques seront accompagnés à améliorer le contenu des programmes d’apprentissage des talibés.

Date de début et date de fin du projet :

Mars 2017 – Décembre 2019

Zone d’intervention :

Matam

Bénéficiaires :

  • 1510 enfants talibés mendiants
  • 15 Daaras
  • 15 maitres coraniques
  • La communauté, les leaders d’opinion
  • PADEM (partenaire technique et financier du projet)
  • Collectivités locales de Matam
  • Comité départemental de protection de l’enfant
  • AEMO
  • La société civile à Matam
  • Les organisations communautaires de bases de Matam
  • La Fédération régionale des maitres coraniques de Matam

La prise de conscience de la communauté, des leaders et des autorités locales sur le droit à une éducation de qualité, la lutte contre les abus et les PFTE est renforcée

  • Mise en place de 14 comités de veille et de protection
  • Elaboration et mise en œuvre 15 plans d’action sur la protection des enfants par les comités de veille
  • Mise en place un système d’alerte et de dénonciation contre les abus et l’exploitation des enfants

Les données de référence sur la situation des enfants mendiants dans le département de Matam sont disponibles

  • Etude de référence est réalisée et validée /15 daaras sont choisis par le comité de pilotage / un comité de pilotage incluant l’Etat, les CL, la SC, les médias et les leaders coutumiers et religieux est mis en place
  • Restitution des résultats de l’étude

Les conditions de vie des enfants mendiants sont améliorées par un ensemble de services à base communautaire

  • Réhabilitation des logements des enfants talibés (toilettes et kits d’éclairage solaire) dans les daaras bénéficiaires
  • Mise en place 15 abris d’apprentissage pour les enfants
  • Installation des points d’eau dans les daaras
  • Mise en place de 500 kits de couchage et moustiquaires pour les enfants
  • Inscription de 722 enfants talibés à l’état civil
  • Inscription de 1500 enfants ciblés aux mutuelles de santé communautaire de Matam pour un suivi strict
  • Formation de 30 jeunes talibés aux premiers secours et Mise en place des boites à pharmacie de premier secours dans les Daaras
  • Mise en place une activité génératrice de revenu au profit de chaque daara pour lutter contre la mendicité

Amélioration de la nutrition des enfants par des repas communautaires, et la supplémentation en fer et vitamines

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Les conditions et les contenus d’apprentissage des enfants sont améliorés

  • Diversification des offres d’apprentissage dans les daaras par l’alphabétisation (français, écriture langue nationale, techniques manuelles, connaissance du monde) : 711 talibés en bénéficient

 

  • Accompagnement à l’apprentissage de métiers des enfants talibés de plus de 15 ans